Le vent est d’Est, voire de Est-Nord-Est mardi 1°juin et mercredi 2 juin : la traversée au près peu serré devrait être relativement confortable, mais… la mer en a décidé autrement. Elle est bien plus agitée que ce que nous attendions. A la barre de PikouRous, nous avons l’impression d’essayer de maîtriser un cheval fou. Au moins pendant le premier tiers de la navigation. Bien sûr, Daniel est malade : heureusement que Michel est présent ! Et un banc de petits dauphins nous rejoint pour quelques minutes… Vers une heure du matin, la mer se calme un peu et le pilote automatique peut maîtriser le bateau : c’est mieux ! La traversée du « rail » descendant est facile : 3 navires, dont un est dangereux pour nous, mais qui se déroute en nous saluant de quelques éclairs de lumière ! Celle du « rail » montant nettement plus ardue : une bonne quinzaine de navires, dont 2 que nous croisons à moins d’1/2 mile et 1 qui nécessite que nous nous déroutions. Il vaut mieux être deux pour étudier ces situations, et personne ne dort à bord… Le lever du soleil, tout rouge, est magnifique et le vent nous tire jusqu’à notre destination. Même la marée est favorable pour arrivée dans la rivière du Jaudy et nous éviter de trop forts courants dans le port de Tréguier : belle traversée, mais fatigante. Arrivée après près de 20 heures de navigation et 133 nautiques parcourus, vers midi heure française : déjeuner et sieste ou sieste et déjeuner ?
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