Notre trajet n’a pas été en ligne
directe : vendredi 16 mai vers l’Ouest pour tenter de voir des amis et le
lendemain vers l’Est !
Nous avons d’abord tenté de
mouiller à Port-Béni une petite anse à l’entrée de la rivière de
Tréguier. Nous savions que c’était risqué pour nous échouer mais qui ne risque
rien… Nous étions effectivement protégés des vents, mais la houle n’aurait pas
permis un poser confortable. Un pêcheur local a de plus exprimé des craintes
sur la qualité des fonds : nous avons effectué une retraite mesurée et
continué notre route vers l’Ouest (la marée et ses courants ne nous donnaient
pas le choix) et l’anse de Port-Blanc !
![]() |
L'échouage à Port Blanc |
Pas question de rester dans ces
conditions à Port-Blanc. Samedi nous attendons 14h00 que le courant nous emmène
vers l’Est : les vents sont très faibles, mais cela ne nous empêche pas de
faire une bonne moyenne. Après Bréhat, nous dépassons même la vitesse sur le
fond de 10 nœuds, alors que le moteur ne nous propulse pas à plus de 4,5 nœuds :
près de 6 nœuds de courant, donc autant que la vitesse moyenne du bateau. Nous
vérifions ainsi qu’un bon calcul de marée est indispensable dans la zone !
A 21 h, nous arrivons à Binic, un port à seuil (dont l’accès ne peut se
faire que lorsque le niveau de la mer est suffisamment haut). Samedi soir,
l’ouverture avait lieu entre 20 et 23 h : super ! L’accueil y est
excellent, l’ambiance sympathique, la ville accueillante et offrant les
services dont nous avons besoin. Une belle ballade nous permet de visualiser l’importance
du marnage (différence de 10 mètres en ce moment entre marées haute et basse).
Du haut de la plage à la mer à marée basse il y a au moins 1 km et sans doute plus !
Binic avec sa nouvelle porte... |
Sympa les photos !!! Et tant pis pour les grincheux !!!
RépondreSupprimer