dimanche 18 mai 2014

De l’île de Bréhat à Binic

Notre trajet n’a pas été en ligne directe : vendredi 16 mai vers l’Ouest pour tenter de voir des amis et le lendemain vers l’Est !
Nous avons d’abord tenté de mouiller à Port-Béni une petite anse à l’entrée de la rivière de Tréguier. Nous savions que c’était risqué pour nous échouer mais qui ne risque rien… Nous étions effectivement protégés des vents, mais la houle n’aurait pas permis un poser confortable. Un pêcheur local a de plus exprimé des craintes sur la qualité des fonds : nous avons effectué une retraite mesurée et continué notre route vers l’Ouest (la marée et ses courants ne nous donnaient pas le choix) et l’anse de Port-Blanc !
L'échouage à Port Blanc
Port-Blanc pour qui aime l’estran est extraordinaire : à marée basse la mer découvre une surface impressionnante de sable, de vase et de cailloux, dans un paysage varié. C’est un lieu idéal pour l’échouage et nos premières heures sur place ont été magnifiques, avec un échouage aisé et une belle ballade sur l’estran pour repérer d’autres possibilités d’échouage. Mais un fâcheux a décrété dans la soirée que la place d’un « voilier » de la taille du nôtre n’avait qu’une place : en pleine eau, sur une bouée exposée au clapot et loin des lieux de débarquement… Grosse déception !
Pas question de rester dans ces conditions à Port-Blanc. Samedi nous attendons 14h00 que le courant nous emmène vers l’Est : les vents sont très faibles, mais cela ne nous empêche pas de faire une bonne moyenne. Après Bréhat, nous dépassons même la vitesse sur le fond de 10 nœuds, alors que le moteur ne nous propulse pas à plus de 4,5 nœuds : près de 6 nœuds de courant, donc autant que la vitesse moyenne du bateau. Nous vérifions ainsi qu’un bon calcul de marée est indispensable dans la zone ! A 21 h, nous arrivons à Binic, un port à seuil (dont l’accès ne peut se faire que lorsque le niveau de la mer est suffisamment haut). Samedi soir, l’ouverture avait lieu entre 20 et 23 h : super ! L’accueil y est excellent, l’ambiance sympathique, la ville accueillante et offrant les services dont nous avons besoin. Une belle ballade nous permet de visualiser l’importance du marnage (différence de 10 mètres en ce moment entre marées haute et basse). Du haut de la plage à la mer à marée basse il y a au moins 1 km et sans doute plus !
Binic avec sa nouvelle porte...



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